Etat-nation et nouvel ordre économico-politique mondial
Etat-nation et nouvel ordre économico-politique mondial
Par Francis-Claude Neri
17 mai 2021
Alain Persat à Francis-Claude Neri
Dire que la gauche et les écolos sont la cause de l’effondrement du pays c’est comme dire que ce sont les camions qui sont la cause de l’effondrement du pont de Gènes.
D’abord les écolos n’ont jamais été au pouvoir, juste quelques arrivistes qui ont juste usé de cette étiquette pour se « Placé » le nom est si juste ! Ou se faire berner comme N. Hulot.
Les courbes économiques (dette chômage) montrent que tout a commencé avec la fin du droit régalien sur la monnaie et la politique du « franc fort » de Giscard avec en prime son fameux emprunt qui a couté si cher, et les lois de Pompidou (banquier devenu président !) qui ont confié la gestion monétaire à ceux qui vivent précisément de la monnaie, le plus formidable conflit d’intérêt de tous les temps. J’ai de très nombreux articles (et conférences) sur la monnaie, je vous invite à les lire…
À Alain Persat
J’ai moi aussi une montagne d’articles, de conférences, de livres, de documents, de journaux et de périodiques sur la période comprise entre 1958 et nos jours et, en particulier, sur la 5eme république.
J’ai même des documents précieux comme un livre ( tiré à 500 exemplaires) sur les idées gaullienne écrit en 1949 durant la traversée du désert de DG qui éclaire particulièrement bien sur SON projet de société.
Je crois que je possède à peu prés tous les livres de Raymond Aron, de François Revel et de bien d’autres auteurs plus récents qui traitent des relations et interactions entre les nations, les groupes de pression, l’Union Européenne, l’islamisation et l’immigration.
J’ai du mettre au point un index qui me permet de mettre tout çà en relation.
Et puis j’ai vécu, j’ai vu et je crois avoir compris deux ou trois choses !
Eh bien CROYEZ-MOI, de tout çà il ressort qu’il n’est pas nécessaire de définir le socialisme et sa dangerosité. Ceux qui veulent encore le définir n’ont nullement l’intention de le mettre en pratique. D’ailleurs il n’a JAMAIS été pratiqué et ne le sera jamais.
La société dite socialiste veut la disparition progressive de l’État nation, car comme la Oumma des islamistes, la société socialiste ne peut être que planétaire. L’échec de la société socialiste de Mitterrand en est la meilleure manifestation et ce n’est pas celle de Hollande où de Macron qui démontrerait le contraire.
La disparition de l’État Nation dans l’esprit du « socialiste » Macron doit être précédée de la subordination à un ordre politique MONDIAL qui a les apparences du libéralisme économique et social.
La question, pourtant semblait, en France, réglée dans les années 80 avec l’échec de Mitterrand, la chute du mur de Berlin et la réunification de l’Allemagne (1989). Mais c’était sans compter avec la montée en puissance de l’islamisme venu en renfort du libéralisme économique et social qui est devenu le « socialisme économique-financier-libéral-mondialiste et multiculturellement islamisé «
Du fait, en France, comme aux USA et en Israël comme partout dans le monde occidental nous avons à lutter contre trois ennemis et sur trois fronts :
– Le communisme de l’ultra gauche et des écologistes
– Le libéralisme socialiste, économique et social
– L’islamisme et l’immigrationisme
Bref la « Triplice de l’horreur » : l’alliance objective du mondialisme, du socialisme et de l’islamisme.
Il nous faut correctement appréhender ceci :
– Il n’y a pas de socialisme, il n’y a que des tentatives socialistes et toutes ont échoué
– Il n’y a pas de démocratie il n’y a que des tentatives de démocratie et toutes ont échoué
Le socialisme, le capitalisme oligarchique et la démocratie aboutissent partout au dogme stalinien ou au totalitarisme « libéral ».
Les discussions actuelles sur le libéralisme économique, sociétal et la démocratie ne sont que discutailleries.
La démocratie, c’est facile à comprendre, ce n’est qu’élections libres, suffrage universel, liberté d’opinion et d’expression etc. Et, dans n’importe quel système, leur présence ou leur absence indique la présence ou l’absence de la démocratie.
Peut on en effet parler de démocratie dans un pays comme la France ou par exemple seuls ont la parole les médias où s’affirment des conceptions et des informations rectifiées du pouvoir en place et des marchands qui en sont propriétaires ?
Pourtant l’imperfection n’étant pas l’inexistence, la société démocratique est largement défectueuse mais elle à tendance à exister et à résister.
Il semble vain de vouloir faire exister le socialisme, mais pour rompre avec ces querelles existentielles ne pouvons nous, au moins, rechercher des solutions de continuité, faire travailler un peu plus l’économie au profit de l’homme et un peu moins l’homme au profit de l’économie, de la faire fonctionner au bénéfice d’un plus grand nombre d’hommes et un peu plus sous leur contrôle ?
Il n’y a pas d’avancée sociale sans démocratie politique et si le pouvoir politique est monopolisé par une oligarchie tournée avant tout vers la satisfaction de ses intérêts il n’y a pas de place pour un véritable socialisme et pour la démocratie.
Il y a incompatibilité entre l’Etat-nation et un nouvel ordre économique et politique mondial.
Qu’on se le dise ! ET ce sera déjà un progrès dans la compréhension des défis qui nous sont adressés.
17 05 21 Francis-Claude Neri pour Cygne Noir