Économie

Problématique 1 Économie, financiarisation

Problématique 1

Économie, financiarisation, gestion des ressources, décroissance.

 

Ainsi que  pour la problématique 6, et comme nous devons avancer si nous voulons produire un ouvrage qui soit opposable aux futurs candidats de la Présidentielle et des législatives qui, suivront, je vais donc également m’emparer de cette « problématique » l’exposer aux critiques et aux modifications avant de l’inscrire au « Livre blanc de Cygne Noir »

Bien entendu ce thème sera relié aux 6 autres.

 

Partie 1 Le mondialisme

La mondialisation ce n’est rien d’autre que la libéralisation commerciale et financière. Pas grand chose à voir avec le libéralisme économique et, encore, moins social.
Il n’y a que le dynamisme démographique qui s’y retrouve car il fabrique toujours plus de consommateurs. Quand au dynamisme démocratique, mieux vaut ne pas trop compter dessus.

Le marché d’un pays, c’est tout ce qui intéresse, les tenants de la mondialisation. Les défis que sont : le terrorisme islamiste, climatique, l’interconnexion du monde, les tentations protectionnistes qui isolent les Nations, le très haut niveau de dettes publiques, celui, stratosphérique de la bourse,  et les très bas taux d’intérêt ne sont, pour les mondialistes commerciaux et financiers, que des problèmes mineurs.

Ils sont pour la plupart d’entre eux dans une certaine euphorie collective et se disent que le Grand Reset balayera ces « incidents » d’un revers de neurones,  leurs neurones bien entendu.
En même temps comme pour se rassurer, ils clament un peu trop fort leurs « certitudes » pour quelles soient honnêtes et solides.

Pour ce qui nous concerne, nous constatons 12 ans après la « crise » dites des subprimes, que rien n’a changé, sinon en pire.
L’économie n’a toujours pas renouée avec le plein emploi et encore moins avec la croissance.
D’ailleurs faut-il encore se réclamer du plein emploi et de la croissance ?

Ne faut il pas une pause à la croissance et faire son deuil du plein emploi, surtout avec la crise sanitaire et sécuritaire qui s’installent pour durer ?
La stagnation séculaire est là de toute façon avec la fin de l’histoire et du travail.

 

Les risques principaux sont avant tout sociaux, politiques et stratégiques. Les inégalités s’emballent, le chômage-des jeunes en particulier- atteint des niveaux inavouables.
La classe moyenne sortira laminée de la crise sanitaire provoquée par le Covid 19 et, le Grand Reset ne réparera pas la fracture sociale en France.

Les tensions internationales s’exacerbent, tant sur le plan commercial et monétaire que sur le plan militaire et, l’éjection de Donald Trump n’arrangera en rien la paix mondiale et en particulier les relations croisées entre la Chine, les USA et la Russie.

Sans parler des troubles fêtes islamistes comme l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Turquie.
Enfin, la course aux armements, notamment dans l’espace et le cybermonde va s’intensifier avec tous les risques qu’entrainerait la rupture de la dissuasion nucléaire.

 

Quelle pourrait être la réponse ?

 

L’antidote à ce mouvement de « polarisation » des problématiques globales serait la « croissance inclusive » [1] qui constitue en une transformation du rythme de la répartition et de la qualité des richesses produites.

Dans la société industrielle, l’intégration s’effectuait par les revenus et par la redistribution de l’Etat providence.
Dans la société de la connaissance qui émerge, il ne peut être ignorée la question des revenus, mais elle ne joue plus en terme d’accès à l’emploi, peu ou pas  qualifié.
En termes également de réduction de la pauvreté, de chances offertes aux plus faibles d’entre nous, de qualité de l’environnement et de cadre de vie.

La croissance inclusive et soutenue est possible pour la France, elle constitue un objectif réaliste mais à la condition qu’elle se limite aux siens et à un territoire donné. La France est un pays dont le territoire et la population d’origine y est adaptée.
Pas question donc qu’elle accueille « toute la misère du monde » et envisagerait de répondre aux besoins des 11 milliards d’être humains qui se partageraient la planète avant la fin de ce siècle.

Dans une économie de la connaissance et des services à haute valeur ajoutée, dans laquelle la France doit revenir impérativement, le capital humain est décisif. La formation, l’éducation et la socialisation appuyées sur l’école, la famille et la cité, constituent la première réponse à la révolution numérique, aux Gafam, comme au risque de déclassement du fait de la transformation des emplois et des entreprises, des bouleversement des cadres sociaux et des modes de vie.
Formation, éducation, socialisation (à nos codes sociaux, nos lois, nos règles de conduite), devront être enseignés dés le plus jeune âge et accompagner les individus au long de leur vie leur permettant d’accéder à un emploi productif et à la vie « communautaire » correspondant à l’environnement social dont l’individu a fait le choix.

Bien entendu le capital naturel[2] doit être protégé et restauré pour assurer une croissance équilibrée et soutenable.

La transition écologique peut également réussir, à condition qu’elle puise mobiliser les mécanismes de marché : compensation pour l’entretien des biens communs, paiement des couts liés à la pollution, incitation à aux investissements écologiques.

La croissance inclusive peut constituer un horizon pour le libéralisme économique et social. Elle implique un nouveau contrat social au sein de la Nation enfin sortie de l’UE, fondée sur le renforcement des compétences d’individus …nécessairement moins nombreux

 

Stratégie financière et great reset

Olivier Piacentini

 

https://www.minurne.org/billets/26372

 

Dans la vidéo ci-dessus, Olivier Piacentini décrypte ce qui se trame dans les locaux feutrés des banques centrales, avec la complicité des gouvernements et des institutions européennes et internationales, pour préparer la sortie financière et bancaire de la crise sanitaire, acte II de la tragédie que nous vivons depuis un an.

Sans être « complotiste », terme qui ne veut rien dire mais qui a remplacé « fasciste », « nazi », « extrémiste » dans la terminologie islamo-gauchiste, on est bien obligé de constater en effet que cette pandémie tombe à pic pour mettre en place les mécanismes économiques et financiers qui permettront de changer radicalement la face du monde.

– Pourquoi, suite à l’une des pires récessions de l’histoire (- 6,8 % en zone euro en 2020), les bourses, après une chute initiale, ont-elles repris des couleurs et se portent aujourd’hui plutôt bien ?

– Qu’est ce que le « quantitative easing » (assouplissement quantitatif en français) qui permet aux Banques Centrales, à des taux directeurs négatifs, de racheter des dettes souveraines ?
– Pourquoi cette absence actuelle d’inflation, malgré la création massive de liquidités monétaires ?
– Qui et où sont les véritables bénéficiaires, en cette période de crise majeure, quand un grand nombre d’artisans et de petites/moyennes entreprises sont directement frappées par les mesures restrictives liées à la pandémie ?
– Qu’est ce que la directive « BRRD » qui menace votre patrimoine sans que vous le sachiez ?
– Pourquoi l’Italie, après avoir envisagé – suite aux récentes élections – une réduction de sa dette financière, se retrouve-t-elle, par des combinaisons politiques compliquées, avec un Président du Conseil (Mario Draghi) ex-gouverneur de la Banque d’Italie, puis de la BCE, qui plus est inventeur des « quantitative easing » ?

 

Vous ne trouverez pas les réponses à ces questions dans vos médias habituels. Elles se trouvent en revanche dans l’exposé d’Olivier Piacentini
En visionnant la vidéo d’Olivier Piacentini, on se rappelle Albert Mathiez qui, dans « Révolution Française », avait noté cette définition de la révolution, qui reste d’une grande modernité :

« Les révolutions, les véritables, celles qui ne se bornent pas à chan­ger les formes politiques et le personnel gouvernemental, mais qui transforment les institutions et déplacent la propriété, cheminent longtemps invisibles, avant d’éclater au grand jour sous l’effet de quelques circonstances fortuites ».

C’est peut-être ça, The Great Reset

Marc Le Stahler
23 février 2021

 

Francis-claude Neri

https://cygnenoir.vienouvelle.fr/wp

http://www.cygnenoir.ovh/

 

A suivre …

[1] La croissance est inclusive lorsqu’elle permet de réduire les inégalités sociales au sein d’un pays ou d’un groupe de pays. C’est une approche qui permet de comparer la croissance de pays développés et émergents. … L’inégalité baisse par le biais de la participation à la croissance, à la création de valeur économique.

[2] Le capital naturel fait référence aux ressources telles que minéraux, plantes, animaux, air, pétrole de la biosphère terrestre, vus comme moyens de production de biens et services écologiques : production d’oxygène, épuration naturelle de l’eau, prévention de l’érosion, pollinisation des cultures, et même fourniture de services récréatifs, y compris les « services de beauté des paysages ». Le capital naturel constitue une approche d’estimation de la valeur d’un écosystème, une alternative à la vue plus traditionnelle selon laquelle la nature et la vie non-humaine constituent des ressources naturelles passives sans production propre : le capital naturel s’adjoint donc au terme de capital productif.

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